Le Parti communiste français de Côte-d’Or (PCF 21) appelle à une large mobilisation le mercredi 18 septembre, avec trois rassemblements prévus dans le département :
- Dijon : Place de la Libération à 14h00,
- Beaune : Porte Saint-Nicolas à 10h00,
- Montbard : Place Gambetta à 15h00.
Cette initiative intervient dans la continuité d’une Fête de l’Humanité record, qui a rassemblé plus de 600 000 personnes. Le PCF souhaite prolonger cette dynamique pour soutenir le mouvement social et faire reculer le gouvernement.
Un projet de budget contesté
Selon le PCF, les premières mobilisations de septembre ont déjà eu un impact : le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, a été contraint de reculer sur la suppression des jours fériés prévue dans le projet porté par François Bayrou. Mais les communistes préviennent : il reste à obtenir le retrait de l’ensemble des mesures de régression sociale.
« Le problème, ce n’est pas la dette, c’est le coût du capital, les dividendes et les intérêts versés aux banques », affirme le parti, qui défend une autre voie : investir dans l’industrie et les services publics, développer l’emploi et la formation, pour répondre aux besoins tout en relevant les défis sociaux et écologiques.
Critiques envers Emmanuel Macron
Le PCF dénonce la politique du président de la République. Alors que « les grandes entreprises licencient pour nourrir les profits », Emmanuel Macron maintient, selon eux, 211 milliards d’euros d’aides annuelles aux entreprises, tout en réduisant les effectifs dans les services publics, gelant salaires et retraites, et demandant aux Français de « travailler plus sans gagner plus ».
Des propositions alternatives
Face à cette situation, le PCF Côte-d’Or avance plusieurs mesures jugées « simples et justes » :
- Conditionner les aides publiques aux entreprises à des critères sociaux et écologiques,
- Soutenir l’emploi et la formation plutôt que de financer les licenciements,
- Augmenter salaires et pensions afin d’améliorer concrètement le quotidien des Français.
Le parti estime que les moyens existent : il suffirait d’encadrer l’utilisation des aides publiques et de donner de nouveaux pouvoirs d’intervention aux salariés.
La mobilisation du 18 septembre est ainsi présentée comme une étape décisive pour faire entendre ces revendications et peser dans le débat sur le projet de budget.