L’accès rapide et équitable aux soins progresse en Bourgogne-Franche-Comté. Plus de 100 structures de santé sont désormais labellisées « France santé » dans la région, dans le cadre du réseau national lancé par le Gouvernement pour garantir à chaque citoyen un accès à un professionnel de santé à moins de 30 minutes de chez lui et un rendez-vous médical sous 48 heures.
Cette première vague de labellisation, conduite département par département sous l’autorité des préfets et de l’Agence régionale de santé (ARS), marque une étape structurante pour le territoire. L’ARS souligne que cette démarche est menée en lien étroit avec les conseils départementaux et les acteurs locaux de santé.
103 structures volontaires ont été retenues, conformément aux engagements pris au lancement du recensement. Une large majorité sont des maisons de santé pluriprofessionnelles — plus de 70 au total — renforçant l’offre de proximité au plus près des habitants. Le réseau intègre également 17 centres de santé, 3 cabinets de groupe, 5 hôpitaux de proximité, 3 équipes de soins primaires, ainsi qu’un centre de soins non programmés et un médicobus, afin de répondre aux besoins des zones les plus éloignées.
Selon un tableau de synthèse régional, la dynamique concerne l’ensemble des huit départements. Le total régional de 103 structures labellisées au 31 décembre 2025 se répartit notamment en 73 maisons de santé, 17 centres de santé, 3 équipes de soins primaires, 3 cabinets de groupe et 5 hôpitaux de proximité, complétés par un centre de soins non programmés et un médicobus.
Quatre critères incontournables
Pour obtenir la labellisation « France santé », les structures doivent remplir quatre exigences nationales :
- présence garantie d’un médecin et d’une infirmière ;
- consultations sans dépassement d’honoraires (secteur 1) ;
- ouverture au moins cinq jours par semaine ;
- participation à la permanence des soins ou au Service d’accès aux soins (SAS), permettant l’obtention d’un rendez-vous sous 48 heures lorsque l’état de santé le nécessite.
Une accélération coordonnée de l’offre sanitaire
Au-delà du maillage territorial, la labellisation doit permettre d’engager des actions complémentaires en matière de santé publique. Parmi les priorités évoquées :
- la facilitation de plusieurs parcours de soins (insuffisance cardiaque, santé mentale, diabète) ;
- le renforcement de la prévention (nutrition, obésité, asthme) ;
- le développement de la télémédecine et de la téléexpertise (dermatologie, cardiologie) ;
- des coopérations renforcées entre acteurs locaux pour améliorer les prises en charge.
Cette première étape n’est qu’un début. L’ARS annonce déjà que de nouvelles structures seront labellisées en 2026, confirmant l’ambition régionale : rapprocher durablement les soins du quotidien des habitants et répondre aux inégalités territoriales.
