Ce lundi 24 juin 2024, le Premier ministre Gabriel Attal était en déplacement en Côte-d’Or pour apporter son soutien aux députés sortants de la majorité présidentielle, candidats à leur réélection sous la bannière de la coalition Ensemble pour la République. Les candidats concernés étaient Didier Martin pour la première circonscription, Benoît Bordat pour la deuxième, Fadila Khattabi pour la troisième, et Didier Paris pour la cinquième. Ce sont ces mêmes candidats qui, avec l’ensemble de leur majorité à l’Assemblée nationale, ont contribué aux résultats des élections européennes le 9 juin dernier. Il est important de le rappeler ici même !
Autour du Premier ministre, de nombreux élus étaient également présents, notamment François Patriat (REN), sénateur de la Côte-d’Or, Marie-Line Duparc (REN), maire de Saint-Jean-de-Losne et suppléante de Didier Paris, Pascal Théron (sans étiquette), maire de Bézouotte et suppléant de Benoît Bordat, François Deseille (Modem), adjoint au maire de Dijon et suppléant de Fadila Khattabi, Jean-Philippe Morel (PR), adjoint au maire de Dijon, Catherine Refait-Alexandre (REN), conseillère municipale de Fontaine-lès-Dijon et suppléante de Didier Martin, ainsi que des membres des Jeunes avec Macron et des militants comme Laurent Baumann, président du bureau départemental de Renaissance. Bref, ils ont tous répondu présents pour cette visite du Premier ministre extrêmement bien orchestrée, il faut le dire aussi !
Dégustations et bain de foule
Le déplacement a débuté par une visite d’un commerce rue de la Liberté, où Catherine Petitjean a présenté les pains d’épices Mulot et Petitjean, un produit bénéficiant du label Entreprise du patrimoine vivant. Gabriel Attal a ensuite dégusté de la moutarde dans une boutique emblématique ouverte depuis 1845. Malgré la présence envahissante des journalistes, le Premier ministre a pris le temps de saluer les passants, défendant le bilan d’Emmanuel Macron et prenant des selfies avec les citoyens, nombreux à vouloir immortaliser le moment. « C’est pour avoir un souvenir, le 7 juillet c’est fini, il ne sera plus là, enfin j’espère, » dira une jeune femme à notre journaliste sur place, toute contente d’avoir décroché la photo souvenir.
Trois blocs politiques selon Gabriel Attal
En répondant aux questions des médias, Gabriel Attal a analysé l’élection en cours, la divisant en trois blocs : l’extrême-gauche menée par La France insoumise, l’extrême-droite incarnée par le Rassemblement national, et les candidats de la coalition Ensemble pour la République. Attal a critiqué les projets économiques de ses opposants, insistant sur les réussites du gouvernement actuel, notamment le taux de chômage des jeunes au plus bas depuis 40 ans. Gabriel Attal joue sur les peurs, mais est-ce que cela suffira ? Ce n’est pas certain ! Gabriel Attal a réaffirmé son soutien aux candidats de la majorité présidentielle en Côte-d’Or, soulignant leur engagement républicain et leurs valeurs. Il a encouragé les électeurs à choisir les candidats de la coalition Ensemble pour la République pour éviter une victoire des extrêmes, qu’il considère comme une menace pour l’économie et la stabilité du pays.
Échanges avec les acteurs locaux
Le déplacement s’est conclu par une rencontre avec des acteurs économiques et des citoyens de la Côte-d’Or. Parmi eux, Arthur Deballon, directeur d’AVS Communication, a exprimé ses préoccupations sur les difficultés rencontrées par les PME et leurs salariés. Les discussions ont nourri Gabriel Attal en vue de ses prochains débats télévisés et de la fin de la campagne électorale.
Le déplacement du Premier ministre a été marqué par un accueil chaleureux et des échanges fructueux, renforçant la visibilité et le soutien des candidats de la coalition Ensemble pour la République à quelques jours des élections législatives, c’est indéniable ! Mais la question est : est-ce que nos concitoyens veulent encore de Didier Martin pour la première circonscription, de Benoît Bordat pour la deuxième, de Fadila Khattabi pour la troisième, et de Didier Paris pour la cinquième ? Est-ce qu’ils veulent encore de notre Premier ministre, tout simplement ? La réponse sera connue les 30 juin et 7 juillet. Il n’est pas sûr que le ban bourguignon suffise à renverser les cœurs !